Vendredi, 26 avril 2024

Faits divers

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Opération Macaque: Deux accusés plaident coupable

Le 18 avril 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 18 avril 2016
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SENTENCE. Tous deux arrêtés en 2014 lors de l’Opération Macaque visant le crime organisé dans la région, Patrice Dubé de Jonquière et Robert Bernier d’Alma ont enregistré des plaidoyers de culpabilité, hier matin, au palais de justice de Chicoutimi.

Dubé a plaidé coupable à des accusations d’avoir caché pour un autre individu des stupéfiants, notamment de la cocaïne (plus de deux kilos), plus de 10 000 comprimés de méthamphétamines ainsi que de l’argent illégal. En retour, son supérieur lui remettait 300 $ pour ses services.

Son avocat Me Emelie Ainsley a souligné qu’une sentence de deux ans moins un jour peut apparaître très clémente, mais elle lui semble raisonnable. Elle a demandé au juge Jean Hudon de reporter sa sentence au 26 septembre prochain à Alma parce que celui-ci aide ses parents d’un certain âge qui ont des appartements.

« Plusieurs déménagements sont prévus et il y a des réparations majeures à faire. Un locataire a même détruit un plancher à l’aide d’une scie mécanique.»

« Vous n’avez pas idée M. le juge comment je regrette ce que j’ai fait et je ne changerai pas d’idée sur mon plaidoyer le 26 septembre », a déclaré Patrice Dubé.

Robert Bernier

Pour sa part, déjà en prison à la suite d’une condamnation de 54 mois pour trafic de stupéfiants en 2014, l’Almatois Robert Bernier a plaidé coupable aux accusations de complot pour voies de fait et incendie criminel.

« Tout cela s’est déroulé dans le contexte de trafic de stupéfiants dans la région. On croyait qu’il y avait des vendeurs indépendants et il voulait envoyer un message à ceux-ci. Le complot n’a pas eu lieu heureusement, car les individus n’ont pas été retracés. Un commerce à Alma a toutefois été incendié. Ce n’est pas monsieur qui a mis le feu, mais il a invité des personnes à le faire », de raconter son avocate, Mme Emelie Ainsley.

Les deux avocats au dossier ont soumis une suggestion commune de sentence de deux ans moins un jour, consécutive aux 54 mois déjà en cours.

Le 26 septembre prochain, la couronne présentera une demande de confiscation de biens ayant servi aux crimes, notamment le véhicule de M. Bernier.

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