Lors de la séance du conseil municipal de Roberval du 5 juin, le maire de Roberval, Serge Bergeron, a commenté les points saillants des résultats financiers de 2022.

Pour l’année 2022, les revenus de fonctionnement ont totalisé 20,4 M$ soit une augmentation de 0,94% par rapport à l’année 2021. Quant aux dépenses de fonctionnement, pour la même période, elles ont totalisé 22,2 M$. En tenant compte des affectations, le surplus de l’année 2022 s’élève à 876 262$ comparativement à 1,1M$ en 2021.

« Le surplus de 2022 provient notamment de revenus supplémentaires se soldant à plus de 191 123$. Ces revenus se composent, entre autres, de revenus d’intérêts bancaires supplémentaires dus à la hausse des taux, d’une aide financière du ministère de la Sécurité publique pour la stabilisation d’un terrain et de l’augmentation des revenus provenant des droits sur carrières et sablières », a commenté le maire.

Quant à l’augmentation des dépenses de l’ordre de 802 466$ le premier magistrat a expliqué :

« Elles sont dues à l’augmentation des dépenses reliées au déneigement et de l’augmentation du volume traité lors de la vidange des boues des étangs. »

Dette à long terme

En tenant compte de certains éléments, la dette à long terme de la Ville de Roberval qui s’élève à 22,7 M$ est moins importante que le montant inscrit dans les états financiers.

« De cette somme (dette à long terme), un montant de 8,8 M$ à recevoir du gouvernement du Québec est affecté au remboursement de la dette et un montant de 85 775$ constitue un emprunt contracté non utilisé. La dette nette de la Ville est donc de 13,7 M$. S’ajoute la portion de la dette de la MRC Domaine-du-Roy de 9,8 M$. »

L’endettement total net à long terme totalise donc 23,6 M$.

Immobilisations d’importance

En 2022, la Ville a investi en immobilisations 3,2 M$. Parmi les plus importants investissements à ce titre, notons le développement domiciliaire des Marguerites, la réfection de ponceaux et de glissières de sécurité dans les rangs, le stationnement au centre-ville, le parc Père Claude-Simard, l’éclairage du terrain de balle et le parc de la rue Guay.

S’ajoutent des investissements pour une autopompe, une niveleuse, un dégrilleur et une génératrice. Sans oublier des coûts reliés aux équipements informatiques.