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Nancy Guillemette devient adjointe parlementaire à la ministre déléguée à la santé et aux aînés

Jean Tremblay
Le 30 juin 2023 — Modifié à 08 h 56 min le 30 juin 2023
Par Jean Tremblay - Journaliste

En plus d’occuper la fonction de Whip adjointe au gouvernement, la députée du comté Roberval Nancy Guillemette porte, depuis vendredi matin, le chapeau d’adjointe parlementaire à la ministre déléguée à la santé et aux aînés, Sonia Bélanger.

« Plus précisément, je travaillerai sur le volet soins palliatifs et soins de fin de vie », explique Nancy Guillemette.

Une nouvelle fonction qui fait suite au mandat qu’elle a occupé comme présidente d’une commission spéciale sur les soins de fin de vie.

« Un mandat pour lequel j’ai travaillé pendant un an, entre 2020 et 2021. J’ai été, de ce fait, très impliqué dans l’adoption du projet de la Loi 11. Cette Loi modifie la Loi concernant les soins de fin de vie et d'autres dispositions législatives afin de permettre aux Québécois d'avoir une plus grande liberté de choix en matière de fin de vie. Ça m’a permis de travailler en étroite collaboration avec Sonia Bélanger. »

Cette nouvelle loi oblige Québec à donner un « coup de barre » dans les soins palliatifs. La députée explique que la population du Saguenay–Lac-Saint-Jean est chanceuse.

« J’ai donc été nommé à ce poste pour accompagner le réseau dans ce domaine. Ce n’est pas partout au Québec qu’on est aussi bien desservie qu’ici. Dans la région nos maisons de soins palliatifs fonctionnent très bien. Ailleurs, c’est parfois plus difficile », ajoute-t-elle.

Aide médicale à mourir

Rappelons que la Loi 11 oblige les maisons en soins palliatifs à offrir l’aide médicale à mourir. La députée travaillera sur l’application du plan d’action de cette loi.

« À certains endroits, on n’est pas à l’aise avec cette aide. Il y en à quatre au Québec qui ne l’offre pas. Mon rôle sera de les accompagner pour voir avec eux ce qu’il est possible de faire. »

Le recrutement de la main-d’œuvre pour travailler dans le domaine des soins palliatifs fait également partie du défi de la députée.

« Ce n’est pas évident. En plus de s’occuper des personnes en fin de vie, les employés cohabitent avec des familles qui vivent des deuils. Le recrutement de la main-d’œuvre est plus difficile. Nous allons travailler sur la formation du personnel pour les soutenir davantage. »

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