Le 10 mai dernier, Louis Lamontagne a enterré son épouse Moïsette Dufour-Lamontagne au cimetière situé dans le rang 3 à Saint-Prime. En deuil et inconsolable, c’est les larmes aux yeux qu’il raconte que des véhicules ont circulé à plusieurs reprises sur le terrain où repose le cercueil de celle avec qui il a partagé sa vie durant 50 ans.
« Moïsette est partie le 22 mars et je l’ai enterrée le 10 mai. Comme si ça n’était pas assez, des véhicules sont passés à plusieurs reprises sur sa tombe. Ça n’a pas de bons sens. En plus d’avoir perdu mon épouse, il y a des inconnus qui osent faire cela », raconte en pleurs Louis Lamontagne de Saint-Prime, père de trois enfants.
« J’ai connu ma conjointe alors qu’elle avait 17 ans. Moi, j’étais âgé de 19 ans. »
Moïsette Dufour-Lamontagne est décédée à l’âge de 61 ans des suites d’un cancer des poumons et des os.
Traces de véhicule
Il est facile de voir les traces des véhicules, soulève Louis Lamontagne.
« Les traces laissées sur le sol sont larges. Il ne s’agit pas de quatre-roues, mais bien de véhicules routiers. Il y a une certaine limite à respecter. Ce n’est pas dur à comprendre et à voir qu’ils passent sur le pied de la tombe », ajoute-t-il.
Il a contacté une personne responsable du cimetière.
« Je lui ai dit qu’on devrait installer des affiches invitant les conducteurs à passer aux centres des allées et à éviter de circuler dans les espaces où sont enterrés les cercueils. Je suis même prêt à payer le coût de celles-ci. Je suis tanné et il faut que ça cesse », conclut-il.
Mairesse attristée
Dans les cimetières, les voitures peuvent circuler. Toutefois, il serait facile et même recommandé de passer au centre des espaces prévu à cette fin, sans passer sur les tombes.
La mairesse, qui a rencontré Louis Lamontagne, s’est dite attristée par cette situation. Elle trouve malheureux les agissements de certaines personnes.