Économie

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Aérodrome Lac-Saint-Jean : les coûts de la phase II grimpent

Serge Tremblay
Le 20 septembre 2023 — Modifié à 13 h 01 min le 20 septembre 2023
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Les travaux prévus à la phase II de développement de l’Aérodrome Lac-Saint-Jean coûteront plus cher que prévu. Initialement évalués à 5 M$, ceux-ci pourraient atteindre les 7 M$.

Une première phase avait permis d’inaugurer en 2016 une nouvelle piste, un système d’éclairage, un hangar ainsi qu’un système d’entreposage et de distribution de carburant. Le projet global se chiffrait à 3,5 M$.

La phase II, quant à elle, prévoit entre autres la construction d’une nouvelle aérogare, l’acquisition d’une station de météo et d’un balai de piste, la réfection du tablier du tarmac et de l’aire de stationnement, le marquage de la piste et du taxiway et une mise à niveau de la clôture qui protège l’accès à la piste et de la porte piétonnière qui y est rattachée.

« Nous sommes actuellement à faire une révision des coûts de projet et il faudra sans doute y aller par étape, en fonction de la capacité de payer de l’organisation. Je ne peux pas m’avancer puisque le dossier n’a pas encore passé au conseil de Saint-Félicien et de Dolbeau-Mistassini », a dit le président de la Régie de l’Aérodrome Lac-Saint-Jean et maire de Saint-Félicien, Luc Gibbons.

L’Aérodrome est en effet géré par une régie intermunicipale dans laquelle les municipalités de Saint-Félicien, Dolbeau-Mistassini et Normandin sont partenaires à parts égales.

Au moins 7 M$?

Lors de la dernière séance de son conseil municipal, la Ville de Normandin donné son autorisation pour que la Régie puisse réviser sa capacité d’emprunt en lien avec ce projet à 7 M$ plutôt que les 5 M$ initialement prévus.

Le maire Jean Morency a toutefois rappelé que l’Aérodrome génère des revenus autonomes en lien avec sa bleuetière, ce qui fait que les trois municipalités partenaires n’ont pas à débourser dans ce type d’investissement.

Luc Gibbons précise qu’il faudra attendre d’avoir en main la révision complète des coûts de projets, ainsi que l’autorisation des trois partenaires, avant de dresser un calendrier des travaux.

« La révision des coûts n’est pas terminée et on sait que ces années-ci, il y a toujours des surprises lorsque l’on refait nos analyses. »

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