La saison 2024 s’est amorcée en force pour le club de Nageurs en eau libre de l’Ashuapmushuan. La première traversée de la rivière s’est faite le 3 juin dernier, avec un bon nombre d’adeptes au rendez-vous.
« Ça a démarré en lion ! On a eu beaucoup de journées chaudes depuis le lancement de la saison, donc on a eu jusqu’à maintenant beaucoup de nageurs. Et lors de la première journée, on en a eu 14, c’est remarquable », indique le responsable du club, Paul-André Bouchard.
Le club fonctionnera par ailleurs de la même façon cet été. Une traversée aura lieu tous les matins à 10h du lundi au dimanche, et deux traversées auront lieu en fin d’après-midi à 16h30 et à 17h du lundi au vendredi.
« Qu’il n’y est qu’un seul nageur présent lors d’une traversée ou qu’il y en est 15, ça ne change rien, je suis toujours là avec mon embarcation pour suivre et surveiller le ou les nageurs. La traversée peut se faire, peu importe combien de nageurs il y a », précise-t-il.
La nageuse Lise Bilodeau, qui fait partie du club depuis environ 8 ans, félicite et remercie Paul-André Bouchard pour son implication.
« Sans lui, les traversées n’existent pas. C’est grâce à lui, et son embarcation qu’il met à l’eau tous les jours qu’on peut nager dans la rivière. Et c’est grâce à lui qu’il y a un certain engouement pour la traverse de la rivière à la nage. C’est lui qui structure tout ça et qui garde ça en vie », raconte-t-elle.
Elle précise d’ailleurs que le coût des traversées, qui est fixé à 5$ par traversée ou à 30$ pour toute la saison, ne sert qu’à payer Paul-André afin de couvrir ses dépenses d’essence pour son bateau.
Aucun incident
Un fait notable à souligner, c’est qu’aucun incident n’est survenu dans les 10 années d’existence du club.
« Je touche du bois en disant ça ! On n’a jamais eu personne qui a dû aller à l’hôpital, on n’a aucune noyade, rien ! C’est une grande fierté ça », mentionne Paul-André Bouchard.
Afin d’être le plus sécuritaires possible, tous les nageurs doivent s’équiper d’un casque de bain d’une couleur bien visible.
« Aussi, on ne prend jamais de chance. Si je vois qu’un nageur est trop fatigué pendant sa traversée, je le retire de l’eau. La prudence avant tout, et tout le monde comprend ça. »
Bassin
Le club travaille depuis plusieurs années maintenant afin de créer un bassin de nage en eau libre sécuritaire dans l’Ashuapmushuan.
« Tous les jours, sur le quai, on voit des enfants se baigner dans la rivière. Mais il n’y a aucune sécurité, il n’y a pas de bouée, et l’échelle c’est la mienne que j’installe ! J’en parle depuis longtemps à la Ville d’aménager l’endroit, mais ça n’avance pas », déplore-t-il.