Le Club de natation de Saint-Félicien (CNSF) s’apprête à lancer une nouvelle saison, encore marquée par l’incertitude entourant l’accès à sa piscine locale. Fermée pour des travaux depuis plus d’un an, la piscine du Cégep de Saint-Félicien doit rouvrir en janvier prochain. En attendant, les nageurs doivent poursuivre leurs entraînements à Dolbeau-Mistassini, ce qui complique l’organisation.
« Nous avons encore de la difficulté à confirmer nos heures de piscine à Dolbeau, ce qui nous force à mettre sur pause plusieurs volets de notre programme », explique l’entraîneuse-chef du club, Stéphanie Labelle.
Cette situation entraîne l’annulation de l’école de natation et du volet olympique-junior bronze/argent pour l’automne. Deux segments importants, autant pour la relève que pour les finances du club.
« L’école de natation est notre principale source d’inscriptions. Sans elle, les finances sont plus fragiles. »
Malgré ces embûches, le CNSF maintient ses activités grâce à une entente avec le Club de natation de Dolbeau-Mistassini. Les groupes junior-senior et maître s’entraînent conjointement, ce qui, selon l’entraîneuse, crée une belle dynamique.
« La chimie est excellente entre les nageurs des deux clubs. Pour notre groupe junior-senior, on compte 14 jeunes motivés, et ça se passe vraiment bien. »
Rebond attendu à l’hiver
Le retour à la piscine de Saint-Félicien en janvier doit permettre la relance de l’école de natation et la reprise du volet bronze/argent. Le club devra toutefois composer avec une nouvelle réalité, celui de la perte de plusieurs entraîneurs étudiants, partis poursuivre leurs études.
« Il faudra en former rapidement pour répondre à la demande », souligne Mme Labelle.
Des résultats malgré tout
Si le quotidien du club est marqué par les déplacements et les contraintes d’horaire, ses nageurs n’en demeurent pas moins performants.
L’été dernier, cinq athlètes ont représenté le CNSF aux Jeux du Québec, où quatre ont atteint au moins une finale.
En sauvetage sportif, le club a également brillé en terminant troisième au championnat canadien chez les 15 ans et plus.
« Nos nageurs travaillent très fort, parfois même en dehors de la piscine pour combler le manque d’heures dans l’eau. On en ressortira grandi, autant individuellement que collectivement », conclut l’entraîneuse-chef.