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Le photographe Martin Gaudreault obtient la médaille de Vermeil

Denis Hudon
Le 28 septembre 2022 — Modifié à 22 h 37 min le 28 septembre 2022
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Photographe professionnel reconnu pour l’originalité de ses œuvres artistiques, Martin Gaudreault continue d’accumuler les reconnaissances à l’international. Le Robervalois qui avait obtenu la médaille d’Argent de la Société académique des Arts-Sciences-Lettres de Paris, en 2017, franchit une nouvelle étape et recevra en octobre prochain la médaille de Vermeil.

« J’ai été très surpris de recevoir cette distinction et avec ma conjointe, on a sorti le champagne », raconte Martin Gaudreault.

C’est que Johanne Bouchard, elle aussi photographe, reçoit au même moment la médaille d’Argent. Il y a de quoi célébrer.

La Société des Arts-Sciences-Lettres compte six échelons de médaille : Bronze, Étain, Argent, Vermeil, Or et Platine. Un artiste détenteur de la médaille d’Argent doit attendre cinq ans avant de pouvoir aspirer à la médaille de Vermeil. Le temps de voir l’évolution artistique du candidat.

« C’est un peu comme des Olympiques, il faut s’entraîner constamment. Je disposais de cinq ans pour démontrer mon évolution et ma progression comme photographe. Cette médaille, c’est une belle reconnaissance, ça hausse la notoriété ».

Inspiré par les éoliennes à Saint-Gédéon

Est-ce que l’artiste pourrait être candidat pour l’étape suivante qui est la médaille d’Or de la Société académique de Paris? Martin Gaudreault ne sait pas encore.

« Il doit s’écouler huit autres années et j’aurai alors 71 ans. Si j’ai encore la santé, que je fais toujours de la photographie et que je progresse dans ma démarche artistique, pourquoi pas. J’ai du temps devant moi », lance-t-il en riant.

Par ailleurs, l’artiste robervalois a été invité par une association en Ukraine pour participer à une exposition en lien avec la guerre qui sévit actuellement dans ce pays. Martin Gaudreault a décidé d’illustrer à sa manière l’horreur de la guerre, mais aussi l’espoir d’une paix à venir. Il s’est donc rendu à Saint-Gédéon, s’inspirer des éoliennes dans le paysage jeannois.

Une série de trois photos, l’une plus sombre montrant la force d’Éole, maître et régisseur des vents, une autre où l’on perçoit le mouvement de la pale sous la force du vent et une dernière où le vent repousse les nuages, avec en contrebas un champ de canola, et laisse apercevoir des percées de soleil. Par cette démarche artistique, Martin Gaudreault lance tout simplement un appel à la bonne volonté pour ramener la paix en Ukraine.

 

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