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L’Auberge de la Ouiatchouan reprend le flambeau

Denis Hudon
Le 03 avril 2023 — Modifié à 17 h 08 min le 03 avril 2023
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Saint-François-de-Sales retrouve son service d’hébergement, de bar et de restaurant au Chemin du moulin, avec l’ouverture de l’Auberge de la Ouiatchouan. Marlène Martel et Yves Bouchard sont les nouveaux gestionnaires depuis novembre 2022, mais l’ouverture ne date que du 24 février dernier.

« Notre aventure a commencé il y a trois ans, en 2019. On avait l’idée de rouvrir cette auberge, mais la pandémie a fait qu’on a dû tout arrêter. On n’a jamais remis en question le projet, il fallait juste attendre que les choses se replacent. On savait qu’après la pandémie les gens auraient envie d’activités, de sortir, de bouger », explique Marlène Martel.

Le couple a choisi de louer l’auberge pour la première année, mais avec une option d’achat. Il a investi au départ quelque 30 000 $.

En seulement un peu plus d’un mois d’ouverture, Marlène Martel est encouragée par la façon dont les choses se déroulent et la réponse du public.

« On est tellement bien appuyés par la population, les organismes et la Municipalité. On reçoit déjà des demandes pour des réservations. C’est très passant avec les motoneigistes l’hiver, les quadistes l’été, les randonneurs et marcheurs avec les sentiers Ouiatchouan ».

Actuellement, l’auberge est ouverte les jeudis et vendredis de 7 h à minuit et les samedis et dimanches de 8 h à minuit.

L’intention de la nouvelle administration est de pouvoir faire fonctionner l’auberge sept jours sur sept. C’est le manque de main-d’œuvre qui ralentit cette ambition.

Projet de camping

« Heureusement, on a pu compter jusqu’à maintenant sur des membres de nos familles et des amis qui nous donnent un bon coup de main depuis notre ouverture. Ce que l’on vise, c’est d’avoir suffisamment de personnel pour former deux équipes de quatre ».

Marlène Martel a déjà une bonne expérience dans la préparation de repas, elle qui travaillait comme cuisinière au Chantier Chibougamau.

L’emplacement de l’auberge est donc un atout pour le couple nouvellement en affaires.

« On est ouvert depuis peu et on a vu déjà combien les motoneigistes aiment s’arrêter ici et bientôt ce seront les quadistes qui vont affluer. On est très heureux jusqu’à présent de l’achalandage ».

Elle mise aussi sur l’engouement grandissant pour les activités en plein air afin de susciter un achalandage à l’auberge. Avec la rivière à côté, Marlène Martel verrait très bien des activités comme le kayak et le canoé se développer.

L’un des projets est d’aménager un camping sur le site.

« Dans un premier temps, on voudrait installer une yourte pour de l’hébergement prêt-à-camper et aussi une tente de prospecteur, qui peut héberger plusieurs personnes à la fois. On va essayer d’amorcer ça cet été, mais ce sera plus du camping sauvage la première année. »

 

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