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Neuf maternelles quatre ans en moins pour la prochaine année scolaire

Jean Tremblay
Le 14 juin 2023 — Modifié à 11 h 18 min le 14 juin 2023
Par Jean Tremblay - Journaliste

C’est confirmé : pour le début de la prochaine année académique, il y aura neuf classes de maternelle quatre ans en moins sur le territoire du Centre de services scolaire (CSS) du Pays-Des-Bleuets.

Ainsi, on passera de 19 à 10 classes dans 9 écoles.

Le directeur général du CSS, Patrice Boivin, va donc de l’avant avec l’annonce faite au début de janvier dernier. Il affirmait devoir procéder ainsi pour faire face à la pénurie de personnel.

Une décision, dans un premier temps, vivement dénoncée par Bernard Drainville, le ministre de l’Éducation, qui avait fustigé le DG, mais qui, par la suite, s’était excusé de sa réaction incendiaire.

Il avait déclaré le « manque d’expérience » du gestionnaire. Le lendemain, il se ravisait en disant, cette fois-ci que Patrice Boivin est un « homme d’expérience » dont la « valeur est évidente ».

« Nous n’avions pas le choix de procéder ainsi. On a surtout voulu protéger nos milieux défavorisés », explique le DG.

Clientèle stable

Pour la prochaine année scolaire, la clientèle totale devrait être sensiblement la même que l’année qui se termine dans les prochains jours.

« Cette année, 6 783 élèves au primaire et au secondaire étaient inscrits à notre Centre. En date du 30 mai, pour la prochaine année, nous avions 6 714 inscriptions. Par contre, d’ici le début des cours, ça peut fluctuer en fonction des déménagements et autres circonstances », explique Marie-Ève Bernard, conseillère en communication.

Travailleurs et étudiants étrangers

L’arrivée massive de travailleurs étrangers fait partie des nouvelles réalités avec laquelle doit composer le CSS.

« Depuis le début de la rentrée, nous avons accueilli 76 étudiants provenant de familles de travailleurs étrangers. De ce nombre, la moitié a besoin de francisation. Pour nous, il s’agit d’une nouvelle réalité. À l’école Benoît-Duhamel, le directeur me disait qu’il connaissait une entreprise qui attend 20 travailleurs étrangers dans les prochains mois », souligne le DG.

Les gestionnaires devront donc prévoir un accroissement important des classes de francisation.

« Cette année, nous en avions une centaine d’adultes inscrits dans ces classes. On pense doubler ce nombre pour la prochaine année. »

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