Le nouveau maire de Saint-François-de-Sales et son conseil municipal attendent la tenue d’un Lac-à-l’épaule qui se tiendra en janvier prochain pour fixer les priorités de la municipalité en ce début d’un nouveau mandat.
« Nous devions tenir cette rencontre en décembre, mais ils préférable d’attendre le dépôt du budget et remettre le tout en janvier pour procéder à cette démarche », explique le nouveau maire de Saint-François-de-Sales, Marc Deschênes.
Conscient des limites financières de sa municipalité, qui compte 630 citoyens et aux diminutions récurrentes des contributions financières des gouvernements, il ne s’illusionne pas face aux défis qui l’attend.
« On va faire ce qu’on doit faire avec le peu d’argent que l’on a. Avec le conseil municipal, on désire bien gérer le budget municipal. Les gens nous confient de l’argent et on doit bien planifier les dépenses. Par chance, on peut compter sur Jean-Pierre Tremblay pour nous aider. Il travaille 20 heures pour nous et 20 heures pour Lac-Bouchette. C’est une personne qui détient une vaste expérience en gestion municipale. »
Le citoyen Marc Deschênes
Quand on lui demande de nous parler de son expérience professionnelle et politique, il répond, tout de go : « Je suis un simple citoyen, un travailleur d’usine. Présentement, je suis à l’emploi de West Fraser à Chambord. Je fais partie des chanceux qui ont trouvé un emploi à cet endroit en 1988, lors de l’ouverture de l’usine. Évidemment, elle a fermé pendant un certain temps, mais je répète à qui veut l’entendre que « c’est mon usine » et je vais y travailler encore pendant un certain temps. »
Comme expérience politique Marc Deschênes rappelle qu’il a déjà occupé un poste de conseiller municipal. « À l’époque Gérard Savard, qui était maire de Chambord m’avait demandé de poser ma candidature comme conseiller à Chambord. Pendant quatre années j’ai occupé ce poste et j’y ai appris le fonctionnement de la politique municipale, durant ce mandat. »
Fusion municipale
Le nouveau maire laisse ouverte la porte à une éventuelle fusion entre Saint-François-de-Sales et Lac-Bouchette. Toutefois, pour le moment, il désire placer ce projet sur pause.
« Il n’en est pas question pour le moment. Les gens tiennent à leur identité. Cependant, un jour, nous n’aurons pas le choix que de se fusionner. Tout coûte énormément cher. Les municipalités ne peuvent compter sur les subventions qui diminuent sans cesse. Quand la population sera prête, il y aura des consultations sur ce projet », conclut le maire.