En plus des services de restauration et de la location de motels, André Aubé a opéré, à une certaine époque, une cantine pour ravitailler les employés d’Hydro-Québec qui travaillaient dans le secteur.
« Les employés d’Hydro-Québec se déplaçaient en hélicoptère. Il y en a déjà eu jusqu’à cinq qui atterrissaient en arrière des motels. Le matin, ces travailleurs déjeunaient au Barico et en soirée, ils revenaient au restaurant pour le repas du soir », explique André Aubé.
Durant le jour, il fallait ravitailler ces travailleurs. Il décide donc d’acheter une cantine mobile pour le repas du midi et les deux pauses.
« Lorsqu’ils travaillaient sur la tour à micro-ondes, les employés n’avaient pas le temps de descendre pour manger, car elle était trop haute. Au début, je grimpais pour leur apporter la nourriture avec le lunch dans un sac à dos. J’ai déjà monté jusqu’à 95 pieds pour leur livrer le tout », raconte son fils, Luc Aubé.
Plus tard, pour augmenter la rapidité des livraisons un employé descendait une poche du haut des airs, à l’aide d’une corde.
« J’y déposais la nourriture et eux n’avaient qu’à tirer sur la corde pour obtenir leur nourriture », ajoute-t-il.
De longues heures de travail
André Dubé a trimé dur toute sa vie au légendaire restaurant Barico qui fait maintenant partie de l’histoire de la municipalité. Pour exploiter un tel commerce, il ne devait pas compter ses heures de travail. Dès cinq heures le matin il ouvrait le restaurant.
« On servait le déjeuner, le dîner et le souper. Le bar fermait à 3h, mais parfois les clients trainaient jusqu’à 5h pour prendre la dernière bière. Pendant des années, j’ai travaillé 20 heures par jour », conclut-il.
NOTES HISTORIQUES
- 1968 – Achat du Barico;
- 1970 – Construction des premiers motels;
- Années 1980 :
- Ajout de motels
- Construction d’une salle à manger;
- 1996 – Ajout d’autres motels;
- 2003 – Fermeture du bar;
- 2008 – Fermeture du restaurant;
- 2023 – Vente du Barico et démolition du restaurant.