Dimanche, 28 avril 2024

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Une lotus « plus neuve que neuve »

Jean Tremblay
Le 10 mai 2023 — Modifié à 13 h 00 min le 10 mai 2023
Par Jean Tremblay - Journaliste

L’an dernier, Guy Larouche a entrepris la restauration d’une Lotus Esprit turbo SE 1990. Il y a quelques jours il a terminé le projet, ce qui lui a permis d’exposer son véhicule du 5 au 7 mai dernier au Salon de l’Auto Sport de Québec, le plus ancien salon de sport motorisé au Canada après celui de Calgary.

« Il fallait procéder par mise en candidature pour avoir accès au Salon de l’Auto Sport de Québec qui se tient chaque année. C’est ce que j’ai fait en janvier dernier en leur faisant parvenir des photos de la voiture et en expliquant que j’étais sur un projet de restauration complète du véhicule », explique Guy Larouche.

En mars dernier, il a reçu une réponse positive pour participer à cette exposition.

« Quand j’ai eu la réponse, le moteur était à Dolbeau et la voiture à la maison. Des pièces en provenance de l’Angleterre étaient en route. Il fallait faire vite. Ça m’a mis une pression supplémentaire pour terminer la restauration du véhicule. »

Acquis en 2022

Guy Larouche a acquis sa lotus à la fin août 2022 d’un résident de Saint-Étienne-des-Grès, une municipalité située en bordure de la rivière Saint-Maurice entre Trois-Rivières et Shawinigan.

Une des particularités de cette voiture concerne « les » réservoirs à essence.

« Il y en a deux installés à l’arrière des sièges. Je les ai remplacés par des réservoirs en aluminium », explique Guy Larouche en nous montrant les bouchons de ces réservoirs placés de chaque côté de la voiture.

Le nouveau propriétaire n’a pas lésiné sur la restauration de la Lotus Esprit turbo SE.

« Les tapis ont été changés au complet. Toutes les composantes du moteur furent peinturées avec de la peinture thermique. Au niveau mécanique, il est plus propre qu’un neuf parce qu’il y a des pièces qui à l’origine n’étaient pas peinturées et qui le sont maintenant. »

Budget éclaté

Lorsqu’on demande à Guy Larouche quel est le montant investi dans ce projet de restauration de cette voiture, il explique :

« Ce qui est beau dans ce type de projet, c’est qu’on prévoit toujours un budget qui va être éclaté. Le calcul est simple : trois fois le budget prévu ! Présentement je suis rendu à 15 000 $ en coût de restauration à part la valeur du véhicule. »

Finalement, est-ce que l’ex-politicien a d’autres projets similaires en tête ?

« Lorsque j’en ai parlé à ma conjointe, elle m’a dit NON!», conclut-il en ricanant.

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