« Plusieurs entreprises n’ont pas passé au travers. On a connu des moments difficiles durant cette période. Fort heureusement, pour nous, ça s’est bien passé. Pour la majorité des commerces, ça fait seulement un an qu’ils commencent à s’en sortir », explique Donald Thibeault. Ce dernier ajoute avoir choisi, à l’époque, d’ouvrir Les Bijoux Mépat à Saint-Félicien plutôt que dans un grand centre urbain, comme Québec.
Il est heureux d’avoir pu céder son entreprise à son fils et le processus s’est bien déroulé même si parfois, il peut être désavantageux de vendre à un membre de la famille
Le fondateur de l’entreprise, toujours en poste, a toutefois diminué la cadence de travail.
« Mon père passe moins d’heures à la bijouterie. Il n’a plus le stress d’être toujours présent. Il peut partir et revenir quand il le veut. Toutefois, durant la période des Fêtes, il sera davantage présent pour m’épauler », raconte Patrick Thibeault, qui explique que les prochaines semaines sont les plus importantes de l’année pour l’entreprise.
Ce processus de relève réussi, Patrick, sans dévoiler les détails, avoue avoir en tête des projets pour assurer la pérennité de l’entreprise.
Diamants de laboratoire et alliances
Malgré l’inflation, la vente de bijoux se maintient. Une nouvelle tendance s’est amorcée avec les diamants de laboratoire.
«Ce sont, au départ, des morceaux de diamants sur lesquels on injecte des gaz. La seule différence, c’est qu’il ne vient pas entièrement d’une mine et il est moins dispendieux qu’un diamant naturel. »
Les copropriétaires observent aussi une augmentation des ventes d’alliances.
« On en vend au moins deux paires par semaine. Même si les gens ne se marient pas, les couples s’achètent des alliances pour des fiançailles. »