Dimanche, 05 octobre 2025

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« Protéger la faune, c’est protéger une partie de notre identité collective » - Samuel Thivierge

Jean Tremblay
Le 04 octobre 2025 — Modifié à 07 h 16 min le 04 octobre 2025
Par Jean Tremblay - Journaliste

Pour le producteur Samuel Thivierge, les enjeux de braconnage et de conservation sont actuels et importants. L’émission sensibilise tout en divertissant : on vibre avec les agents, mais on comprend aussi l’impact de leurs actions.

Agents de la Faune est la première production québécoise qui plonge le public dans le quotidien des agents de protection de la faune. Cette série raconte pour la première fois au Québec les histoires vécues par ceux qui protègent notre faune », raconte-t-il.

Le réalisateur prévoit, si tout se passe comme prévu, réaliser de six à huit épisodes pour la première saison.

L’univers des agents de la faune

Avec Agents de la Faune, on plonge dans des récits vrais, tirés du quotidien des agents qui veillent sur nos forêts et nos animaux.

« C’est un univers qu’on ne voit jamais à la télé, pourtant il fait partie intégrante de notre culture et de notre patrimoine. Il y a un mélange unique d’action, d’enquêtes et d’éducation à la protection de la faune. Protéger, sensibiliser, valoriser, informer - voilà le cœur de la mission d’Agents de la Faune », ajoute Samuel Thivierge.

Agents retraités

La production a travaillé avec des Agents de la Faune retraités qui ont passé leur carrière sur le terrain.

« Leur expérience apporte une rigueur et une authenticité que personne d’autre ne peut offrir. Leur crédibilité est énorme dans le milieu. Quand ils parlent, la communauté chasse/pêche les écoute. C’est ce qui fait la force de notre projet. »

La police des animaux

Il ajoute : « Les agents de la faune, c’est un peu la police des animaux. Ils protègent ce qu’on a de plus précieux : notre faune. Dans la réalité, beaucoup d’enquêtes commencent par un simple appel du public. Cette série peut sensibiliser et encourager les gens à devenir, en quelque sorte, de petits agents de la faune eux-mêmes. »

« On veut que Agents de la Faune soit plus qu’une émission : que ça devienne un mouvement citoyen où chacun se sent concerné par la protection de nos forêts et de nos animaux. »

Il précise que des épisodes en format de 30 minutes sont l’idéal pour la majorité des enjeux. « Certaines grosses enquêtes pourront être sur deux ou même trois épisodes. »

Il a grandi dans une pouvoirie

Rappelons que Samuel Thivierge connaît bien la forêt pour avoir passé, une partie de sa vie, avec sa famille, à la pourvoirie des Laurentides à La Doré.

« En ayant grandi sur une pourvoirie, je connais très bien les deux points de vue: ceux des villégiateurs et ceux des agents. À l’époque, il y avait de la sur exploitation par les adeptes. De nos jours c’est moins pire. Mais plusieurs de nos lacs sont vides. On espère qu’avec une série comme celle-là, sensibiliser les gens pour maintenir une biodiversité équilibrée », conclut-il.

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