En moins d’une semaine, le Club Passe-Partout de Roberval a reçu assez de candidatures pour combler les postes de chauffeur de surfaceuses laisser vacants suite à la démission des huit personnes qui entretenaient les sentiers du Club. Toutefois s’il n’y a aucun administrateur du Lac-Bouchette qui s’ajoute au CA le sentier de 100 km qui relie La Mauricie au Lac-Saint-Jean sera fermé privant ainsi l’industrie touristique d’une manne importante.
« Pour les chauffeurs, c’est pratiquement réglé. Il reste à les évaluer, mais j’ai confiance d’avoir le personnel requis. Le problème majeur reste le sentier de motoneiges qui permet aux motoneigistes de la Mauricie de se rendre au Lac-Saint-Jean », confirme André Lavoie, président du Club Passe-Partout.
Pour que ce sentier soit ouvert, on doit trouver un répondant administrateur qui joue un rôle d’importance pour ce sentier qui est entretenu durant la nuit.
« C’est lui qui dirige les opérations et qui demande au chauffeur de prendre le volant pour surfacer le sentier. Ça doit se faire à partir du secteur du Lac-Bouchette. Si on n’en trouve pas un, il sera fermé », explique-t-il.
« Pour les deux autres secteurs du Club soit Roberval et Chambord / Saint-François-de-Sales, il n’y a pas de problème, nous avons des responsables. »
Assemblée générale
Le président compte sur la tenue de la prochaine assemblée générale annuelle qui se tiendra ce jeudi à 19h au Château Roberval pour combler les 8 postes sur 15 du conseil d’administration.
« On vit une période difficile qui n’est pas unique au Club Passe-Partout. La majorité des clubs de motoneige ont de la difficulté à recruter des bénévoles. Ce n’est vraiment pas évident. »
Sentiers permanents
Les négociations annuelles pour les droits de passage font également partie des problèmes récurrents que doivent résoudre le président et son équipe.
« Chaque année, on demande à la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) de nous aider pour augmenter le nombre de sentiers permanents. Malheureusement, ce n’est possible ».
L’année charnière que vit le Club Passe-Partout n’est pas unique.
« Au dernier congrès, j’ai discuté avec d’autres clubs. Tous semblent avoir des difficultés. Je me demande s’il y en a qui vont bien. On est tous dans le même bateau », conclut le président.