Saint-Félicien hausse le taux de la taxe foncière résidentielle pour 2024, qui passe de 1,03 $ à 1,06 $ du 100 $ d’évaluation. Hormis la collecte des déchets, qui demeure à 228 $ par porte, toutes les autres taxes de services pour le secteur résidentiel sont majorées.
Ainsi la taxe pour l’aqueduc passe de 170 $ à 180 $ (+10 $), celle des égouts de 145 $ à 160 $ (+15 $) tandis que le coût de la vidange de fosses septiques passe le 67 $ à 72 $ (+5 $).
Le maire Luc Gibbons explique que ces majorations permettent de couvrir les coûts liés à la dispense de ces services.
Pour la résidence unifamiliale moyenne qui est évaluée à 214 212 $ à Saint-Félicien, la facture globale sera de 2 839 $ comparativement à 2 749 $ en 2023, soit une hausse de 90 $.
Par ailleurs, le taux de la taxe foncière commerciale passe de 2,41 $ à 2,48 $du 100 $ d’évaluation, la taxe industrielle grimpe de 2,67 $ à 2,75 $ du 100 $, pour les six logements et plus, le secteur agricole et le secteur forestier, elles sont identiques au résidentiel, passant de 1,03 $ à 1,06 $ du 100 $ d’évaluation.
« Un budget responsable »
Les élus ont adopté un budget qui prévoit des revenus de 24 355 593 $ (+7,1%) et des dépenses de 22 338 605 $ (+6,6 %) pour l’année 2024, par rapport à 2023. Le montant de 2 016 988 $ qui représente la différence entre les revenus et les dépenses budgétés est réservé à des affectations, principalement pour des investissements en immobilisations.
Pour le maire Luc Gibbons, il s’agit d’un budget responsable, axé sur des services de qualité aux citoyens et sur le développement durable.
« C’est un budget avec une vision d’avenir », lance-t-il.
Parmi les faits saillants de ce budget, le maire affirme que le conseil municipal s’assure, depuis qu’il est en poste, de limiter l’augmentation des taux de taxes en deçà de l’indice des prix à la consommation (IPC). Il note ainsi que les taux de taxes foncières s’accroissent de 2,9% comparativement à un taux d’inflation de près de 5 %.
Luc Gibbons rappelle que les investissements en développements résidentiels et industriels ont généré ces dernières années des revenus de taxes supplémentaires. C’est, dit-il, ce qui permet de limiter la hausse des taux.
Soulignons que les taxes des contribuables représentent 79,3 % des revenus de la Ville. À l’inverse, le transport (23,4 %), l’administration (17,9 %), les loisirs-culture (17,3%) et la sécurité publique (13,9%) sont les principaux postes de dépenses.