L’Association forestière du Saguenay-Lac-Saint-Jean (AFSL) lance sa campagne Sapin du bon sens 2026. Une initiative régionale qui depuis plus de 30 ans, encourage la récupération des sapins de Noël naturels.
Le message reste encore le même cette année : une fois le temps des Fêtes terminé, l’organisation invite la population à rapporter leur arbre dans l’un des 16 écocentres de la région afin qu’il puisse être recyclé en paillis, en compost ou bien en énergie renouvelable par le biais de la Société de cogénération de Saint-Félicien.
« La beauté d’un sapin naturel, c’est qu’il a déjà séquestré du carbone et qu’il est facilement recyclable lorsqu’on le ramène dans les écocentres », souligne Frédérique Brulotte, naturaliste pour l’AFSL. Elle précise qu’il faut conserver un sapin artificiel 20 ans pour qu’il ait une empreinte écologique équivalente à celle d’un sapin naturel. Qui plus est, une fois enfoui, il faudra 200 ans avant qu’un sapin artificiel se décompose entièrement.
Pour connaître les points de dépôt et leurs horaires, les citoyens peuvent consulter les sites Internet de la Ville de Saguenay, de la MRC du Fjord-du-Saguenay et de la Régie des matières résiduelles du Lac-Saint-Jean.
Plus de 181 000 arbres ont été récupérés depuis la création de la campagne, indique Isabelle Tremblay, responsable des communications et agente de développement pour l’AFSL.
Il n’y a pas que les sapins qui se récupèrent
L’AFSL profite de la campagne pour rappeler qu’outre les sapins naturels, les citoyens peuvent aussi donner une seconde à d’autres objets en bois, comme des meubles encore en bon état.
Ces items peuvent être apportés dans les quincailleries Réemploi + ainsi que dans les friperies locales.
Pépinière Laterrière
Cette année, l’AFSL souhaite par ailleurs mettre en lumière l’initiative de la Pépinière Laterrière, qui a débuté la culture de sapins de Noël en 2023.
Considérant que la pépinière se spécialisait déjà dans la production de plants forestiers, l’idée est née tout naturellement dans l’esprit de Cynthia Lemelin, directrice de production chez Pépinière Laterrière. « Je suis contente, dit-elle, de voir que le nombre de producteurs augmente ici. Ça crée un beau réseau d’entraide et de partage. »
La première récolte est prévue dans environ huit à dix ans, un horizon réaliste pour offrir à la population des sapins naturels produits localement.